Des influences de la Franc-Maçonnerie dans l'oeuvre de Michel Sardou
Mais qu'a encore inventé le Blog Maçonnique ?, direz-vous ! Mais non, dans les forums de Sardou.com (www.sardou.com), on découvre un sujet (un "topic" comme disent les habitués) consacré à "Chansons de Sardou et Franc Maçonnerie ?". La question suivante est posée : "Quelle(s) chanson(s) de MS pourrai(en)t nous faire penser qu'il appartient à une loge maçonnique ?". Une question qui a suscité quolibets et injures mais a été prise au sérieux par d'autres intervenants.
Parmi les titres cités :
Un Roi barbare (Michel Sardou et Claude Lemesle, 1976)
Si tu rencontrais par hasard
Un maçon et un charpentier
Rénovant un château bulgare
Depuis mille ans désenchanté
Ils te diraient que Dieu est mort
Sans avoir jamais existé
Et que la grande horloge tourne
Et n'as pas besoin d'horloger
Ils t'ouvriraient peut-être encore
Les lourdes portes d'un tombeau
Où le grand architecte dort
Ensanglanté dans son manteau
Et si tu n'es pas assez fou
Pour t'initier à leur secret
Ils te laisseraient vivre à genoux
Et jamais ils ne te diraient
(...)
Etre une femme (Michel Sardou et Pierre Delanoë, 1981)
Femme et gardienne de prison
Chanteuse d'orchestre et franc-maçon
Une strip-teaseuse à corps perdu
Emmerdeuse comme on en fait plus
Road Book Michel Sardou, Jean-Loup Dabadie, 1985)
Un jour ton piano prend l'eau (note : selon les commentaires parce qu'"il pleut" !)
La question a
généré plus de 70 messages sur le forum. Certains vont jusqu'à
s'interroger sur l'attitude de Michel Sardou sur la pochette de son
disque enregistré à l'Olympia en 1995 (cf. illustration).