Congrès antimaçonnique

Lors du 1er congrès antimaçonnique à Trente ((qui débuta le 26 septembre 1896)  présidé par le prince de Loewenstein, un des points évoqués fut la réalité de l'existence de Diana Vaughan, palladiste et fiancée d'Asmodée, qui avait fini par se convertir au catholicisme ! Il s'agissait en fait de la dactylo de Leo Taxil qui allait révéler la mystification l'année suivante. La prétendue conversion de Diana Vaughan avait suscité
l'enthousiasme dans certains milieux catholiques antimaçonniques (Mgr Favra, l'évêque de la Bessonies).

Ce congrès fut organisé par la Ligue internationale antimaçonnique créée elle-même à Rome en 1893... avec la bénédiction du Saint-Siège (le pape Léon XIII avait publié "Humanum genus" qui déclare : "En premier lieu, arrachez à la franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre et faites la voir telle qu'elle est").

4 sessions de travail avaient été prévues lors du congrès. Elles portaient sur la doctrine maçonnique, l'action maçonnique, la prière, l'action antimaçonnique. Cce congrès recommanda à la presse catholique la publication de livres et opuscules contre la maçonnerie et accessibles au peuple, la constitution d'une commission d'étude permanente (on dirait aujourd'hui un "observatoire"), Il avait aussi été établi que toute critique à l'égard du clergé équivalait à faire de la propagande en faveur de la secte franc-maçonne.

Les "Actes du congres antimaçonnique international" ont été publiés à Tournai en 1897 par l'éditeur Desclée. 

• Livre rare : "Le congrès antimaçonnique de Trente et la fin d'une mystification" (P. E. Portalié)

Pour les québécois : Narcisse-Eutrope Dionne, médecin, historien, journaliste, bibliothécaire participa à ce congrès.

Source : "Encyclopédie de la Franc-Maçonnerie", La Pochothèque, Livre de Poche